S’il y a bien une phase que je n’ai pas aimé durant cette aventure, c’est bien celle de la correction… enfin en partie !
J’ai d’abord tout relu pour corriger les fautes et les coquilles, soulignant en même temps des passages qui m’insatisfaisaient. En parallèle, j’avais envoyé cette première mouture à mon comité de lecture, composé de 8 personnes merveilleuses parmi mes proches. Quand j’eus fini, les premiers retours sont arrivés et les premiers commentaires constructifs avec. Globalement ça coïncidait à peu près à l’ensemble de mes ressentis et mis à part deux-trois suggestions que j’ai laissé de côté, j’ai suivi mon intuition et leurs retours. Merci encore à vous tous !
J’ai alors plongé dans mon roman en profondeur. J’ai retravaillé quelques phrases, modifié la direction de certains chapitres, étoffé plusieurs paragraphes. C’était à la fois extrêmement satisfaisant de m’adonner à ce travail d’orfèvrerie qui animait en moi beaucoup de fierté du travail bien accompli et en même temps, c’était un peu contre nature pour moi qui suis une instinctive qui ne se relit jamais.
Début janvier, je me suis néanmoins retrouvée coincée. Encore ce foutu chapitre 9, empreint de ma rupture de l’époque ! Et là si la truculente histoire de ce chapitre vous intéresse, je vous invite à la lire ici… J’aurais passé tout ce premier mois de l’année à bosser dessus mais une fois l’exercice relevé, la fin s’est déroulée sans encombre et le 22 janvier 2023, mon livre était bel et bien fini.
J’ai pris la décision de l’envoyer à quelques gros éditeurs prestigieux que j’aime beaucoup. J’ai mis sous enveloppe et posté le dimanche 29 janvier, accompagnée par mon amie Lou, toute aussi émue et fière que moi.
Mais alors que le mois de février et mon quarantième anniversaire s’envolaient à une vitesse folle, une idée s’est mise à germer. Pour tout un tas de raisons (expliquées ici), il m’apparaissait de plus en plus évident qu’il fallait que je m’autoédite…
Comme me l’a dit, alors, mon amie Marianne : C’est tellement Moi !
